Chaque année, la sélection du plus grand festival de cinéma du monde est toujours très attendue. Et on avoue qu'elle nous apparaît plutôt mitigée malgré la présence de quelques jolis noms. En attendant, on vous met tout ce qui nous emballe déjà à l'avance :
- EVERYBODY KNOWS d'Asghar Farhadi
D'abord, on attend énormément le film d'ouverture réalisé par le génial Asghar Farhadi (les immenses UNE SEPARATION et LE PASSE) qui va réunir Penelope Cruz, Javier Bardem et Ricardo Darin dans une intrigue à tiroirs dont il a l'habitude : des événements inattendus font ressurgir un passé trop longtemps enfoui. Une réunion de famille qui va donc tourner au chaos.
- BLACKKKLANSMAN de Spike Lee
Absent des écrans depuis quatre ans (le remake d'OLD BOY) et jamais revenu sur la Croisette depuis 1991 (JUNGLE FEVER) le retour du turbulent Spike Lee sera l'un des événements de la quinzaine cannoise. Son histoire vraie de l'infiltration d'un flic afro-américain dans un groupe du Ku Klux Klan durant les années 70 est déjà une très bonne raison d'attendre le cinéaste au tournant. Topher Grace (SPIDER MAN 3), John David Washington (la série BALLERS) et Adam Driver (Kylo Ren dans STAR WARS) sont au casting.
- UNDER THE SILVER LAKE de David Robert Mitchell
Après le choc IT FOLLOWS, on a forcément envie de savoir ce que nous réserve ce jeune cinéaste qui va cette fois mener Andrew Garfield dans les méandres de la folie dans un thriller qui s'annonce paranoïaque où un jeune homme devient obsédé par le meurtre d'une jeune fille et celui d'un milliardaire, qui s'est déroulé prés de chez lui.
- SHOPLIFTERS de Kore-Eda Hirokazu
Cette semaine, le cinéaste sortait THE THIRD MURDER et vous en disait beaucoup de bien. Savoir qu'il va revenir sur la Croisette avec son thème fétiche de la famille nous ravit forcément !
- EN GUERRE de Stéphane Brizé
On avait beaucoup aimé QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS et LA LOI DU MARCHE de

Stéphane Brizé. Après avoir offert le prix d'interprétation masculine au grand Vincent Lindon, le cinéaste retrouve ce dernier pour un nouveau film social où un leader syndical est déterminé à sauver les salariés d'un équipementier automobile qui vont être confrontés à la fermeture de leur usine. Un sujet fort pour un long-métrage que l'on espère aussi puissant et poignant que LA LOI DU MARCHE.
- DOGMAN de Matteo Garrone
On l'admet, on a détesté sa précédente incursion au festival de Cannes. C'était pour le désastre TALE OF TALES, un film qui résonne comme une faute de goût et de parcours. Cette année, on attend un choc à la hauteur de GOMORRA avec cette histoire qui avait secoué toute l'Italie de 1988 : le meurtre de l'ancien boxeur devenu chef de gang, Giancarlo Ricci, par un toiletteur pour chiens, Pietro De Negri.
- SOLO, A STAR WARS STORY
Ce sera quand même le sacré événement de la Quinzaine : la plus grande saga du monde s'offre un tapis rouge plus d'une semaine avant sa sortie. Un événement, forcément.
LA SELECTION OFFICIELLE :
FILM D'OUVERTURE : EVERYBODY KNOWS d'Asghar Farhadi
EN GUERRE de Stéphane Brizé
DOGMAN de Matteo Garrone
LE LIVRE D'IMAGE de Jean-Luc Godard
NETEMO SAMETEMO de Ryusuke Hamaguchi
PLAIRE, AIMER ET COURIR VITE de Christophe Honoré
LES FILLES DU SOLEIL de Eva Husson
ASH IS PUREST WHITE de Jia Zhang-Ke
SHOPLIFTERS de Kore-Eda Hirokazu
CAPHARNAUM de Nadine Labaki
BURNING de Lee Chang-Dong
BLACKKKLANSMAN de Spike Lee
UNDER THE SILVER LAKE de David Robert Mitchell

THREE FACES de Jafar Panahi
COLD WAR de Pawel Pawlikowski
YOMEDDINE de A.B Shawky
L'ETE de Kirill Serebrennikov
HORS COMPETITION
SOLO, A STAR WARS STORY de Ron Howard
LE GRAND BAIN de Gilles Lellouche
UN CERTAIN REGARD
BORDER de Ali Abbasi
SOFIA de Meyem Benm'Barek
LES CHATOUILLES de Andréa Bescond et Eric Métayer
LONG DAY'S JOURNEY INTO NIGHT de Bi Gan
MANTO de Nandita Das
A GENOUX LES GARS d'Antoine Desrosières
GIRL de Lukas Dhont
GUEULE D'ANGE de Vanessa Filho
EUPHORIA de Valeria Golino
RAFIKI de Wanuri Kahiu
MON TISSU PREFERE de Gaya Jiji
THE HARVESTERS d'Etienne Kallos
IN MY ROOM de Ulrich Köhler
EL ANGEL de Luis Ortega
THE GENTLE INDIFFERENCE OF THE WORLD de Adilkhan Yerzhanov